Le Yoseikan-Budo montre que toutes les techniques de frappes, de luxations et d'amenées au sol, bien que visuellement différentes, fonctionnent selon des schémas biomécaniques similaires.
Le Yoseikan-Budo utilise donc le principe d'ondulation du corps (en grande amplitude), de vibrations ou d'ondes (en amplitude courte) pour démultiplier et propager, un peu à la manière d'un fouet ou d'une vague, la puissance dans toutes ces techniques.
Il existe ainsi 10 types d'ondulations, chacun correspondant à tout un ensemble de techniques différentes (frappes, luxations, amenées au sol).
Cette méthode met en évidence - et c'est là sa spécificité - que chaque technique de frappe correspond à une technique de luxation ou d'amenée au sol utilisant le même schéma biomécanique généré par le même type d'ondulation.
Toutes les ondulations pouvant se combiner entre elles, toutes les techniques qui en découlent peuvent donc se combiner à l'infini suivant ce principe.
Il en est de même pour la pratique des armes, qui sont le prolongement des mains.
Dans le concept du Yoseikan-Budo, on peut ainsi définir plusieurs parties :
Ces clés et amenées au sol (luxations, projections, fauchages, balayages,...) sont travaillées contre des attaques réalistes d'atémis poings-pieds, des saisies et des situations de corps à corps. Les contres de chaque clés sont aussi étudiés.
Dans chacune de ces prédominantes (Karaté, Kempo, Boxe, Kick-Boxing, Aiki-jutsu, Goshin-Jutsu...) les positions, les déplacements, les formes de corps (ou gestuelles) sont identiques.
Elles peuvent ainsi se combiner entre elles, donnant la méthode de combat intégral qu'est le Yoseikan-Budo.
Le pratiquant peut ainsi personnaliser sa façon de combattre, privilégiant ou combinant telle ou telle prédominante, en fonction de sa morphologie,de ses aptitudes ainsi que de son ressenti.
Le Yoseikan-Budo inclut dans sa pratique le travail aux armes traditionnelles du Kobudo : boken, sabre, couteau, nunchaku, tonfas, saï, bâtons de différentes longueurs.
La partie armes sera représentée par le Iaï, le Ken-Jutsu et le Kobudo de style Yoseikan-Budo.
Partant du principe que l'on se défend d'autant mieux contre une arme quand on sait soi-même s'en servir, on étudie la manipulation de chaque arme, mais aussi comment utiliser cette arme contre une arme de longueur différente.